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Qu'est-ce que le rêve ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

qu'ils serviraient au traitement de l’information récemment acquise. Pendant longtemps, on a associé le rêve à la phase de sommeil paradoxal, durant laquelle le corps est comme paralysé, à l’exception des yeux, qui font des mouvements rapides. En réalité, les rêves surviennent aussi pendant le sommeil lent léger, mais de façon moins fréquente.

 

Nous rêvons le plus souvent lors de la phase de sommeil paradoxal, mais nous pouvons rêver aussi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

rêves au sein de notre lycée sur les 630 sujets ayant répondu. 38 % disent rêver plusieurs fois par semaine, 28 % parfois, 18 % tous les jours, 11 % plusieurs fois par mois et 5 % disent ne jamais rêver.

 

“Durant le sommeil, on observe en effet une distribution de l’activité cérébrale propre à chacun et reproductible d’une nuit à l’autre” explique le Professeur Sophie Schwartz, directrice du Laboratoire de neuro-imagerie du sommeil et de la cognition, à la faculté de médecine de l’université de Genève.

 

 

Suite à une expérience menée par l'équipe de Sarah Mednick à l'université de Californie sur 77 personnes volontaires, on a pu constater que le sommeil améliorait les scores aux tests d'associations de mots quand il comprenait du sommeil paradoxal et donc du rêve. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les femmes rêvent davantage que les hommes. Réveillées lors d’une phase de sommeil paradoxal, 95% d’entre elles se souviennent de ce qu’elles étaient en train de rêver, contre 80% des hommes seulement. Elles sont capables de faire un récit plus détaillé des événements, qui semblent durer plus longtemps. Les femmes sont aussi plus susceptibles de faire des cauchemars que les hommes. Les chercheurs n’ont pas, aujourd’hui, d’explication scientifique à apporter à ce phénomène. Tout au plus peut-on établir un parallèle avec le fait que les femmes sont souvent douées d’une plus grande «imagination émotionnelle» que les hommes et donc peut-être plus enclines à rêver de façon riche et détaillée.

 

Les rêves qui nous frappent le plus comportent surtout des faits étranges ou dérangeants. Nous nous rappelons mieux de ces rêves, car leur bizarrerie nous marque, longtemps même après le réveil. C’est ce que Freud appelle les rêves typiques : perdre ses dents, être nu en public ou voler dans les airs. Nous sommes 77 % à nous souvenir de ces rêves typiques, alors qu’ils ne représentent, à eux trois, que 1 % des rêves totaux. Une histoire inédite naît alors des éléments de notre journée, combinés à des souvenirs plus anciens. Le rêve nous apporte la faculté de déduction.

pendant les autres phases du sommeil. Il nous arrive aussi de rêver le jour, c'est ce qu'on appelle un rêve éveillé, nous sommes absents du monde pendant quelques instants.

 

Un Français se souvient en moyenne de 2 rêves par semaine. Mais les plus grands rêveurs peuvent se souvenir de 15 rêves par nuit ! Cette différence peut s’expliquer par un intérêt plus développé pour les rêves ou encore par des mini-éveils plus fréquents pendant la nuit. Le graphique ici présent montre la fréquence des

Le rêve est une production psychique, lié à l'esprit et à l'intelligence, ayant lieu durant le sommeil et pouvant être partiellement mémorisé. D’après les scientifiques l’homme passe 10% de sa vie à rêver. Cependant, les rêves sont restés pendant longtemps un mystère pour les scientifiques. Même si cela reste un objet d'étude difficile, nous commençons aujourd'hui à connaître certaines de leurs fonctions. Selon certains neurobiologistes, ils n’auraient aucun intérêt. En revanche, d’autres pensent

« Un rêve est une pensée, une émotion, une image ou un son ressentis pendant le sommeil », explique le professeur Isabelle Arnulf, responsable de l’unité des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.« Contrairement à la croyance populaire, les rêves de perte de dents, les songes érotiques ou ceux où l’on vole sont très rares, mais comme ils sont marquants, on les mémorise sans doute mieux ».

 

"Les «grands» rêveurs ont des phases de réveil nocturnes 2 fois plus longues que celles des «petits» rêveurs, de 4 minutes en moyenne, contre 1 minute" affirme Perrine Ruby chargée de recherche à l’Inserm au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Ils présentent en effet une activité cérébrale plus forte pendant le sommeil dans deux régions impliquées dans l’orientation de l’attention aux stimulus de l’environnement. Les personnes qui sont ouvertes aux expériences, à la créativité et celles qui sont anxieuses sont associées à des souvenirs de rêves plus fréquents.

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