Nos cauchemars mettent en scène nos craintes et notre mal-être intérieur. Ils nous perturbent, nous terrifient, mais peuvent aussi nous permettre de mieux nous connaître. Le cauchemar et le mauvais rêve sont tous les deux liés à des émotions négatives. Les émotions négatives dominent les rêves. La différence entre les deux est que le cauchemar va réveiller le dormeur et se traduire par des symptômes physiques (battements du cœur élevés, sueurs,…).

 

Le cauchemar survient essentiellement en fin de nuit durant le sommeil paradoxal. Les plus courants sont des agressions physiques, des conflits personnels et l’échec. Les mauvais rêves servent à apprivoiser nos peurs en neutralisant nos souvenirs les plus perturbants.

 

Les cauchemars expriment de manière un peu détournée les dangers auxquels nous avons été confrontés dans la vie éveillée sans forcément y prêter attention. Si un cauchemar est récurrent (au moins deux fois par mois), c’est qu’un problème survient dans notre vie sans que l’on puisse y trouver une solution.“Chez le jeune enfant, les cauchemars sont une étape nécessaire au développement, indique Marie-Noëlle Matson, psychologue clinicienne. Chez l’adulte, en revanche, les cauchemars traduisent une problématique non résolue.