Les rêves et les cauchemars influencent-ils notre quotidien ?

Pendant ces phases, il y a une activité électrique du cerveau pouvant être mesurée par un

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'appareil d'enregistrement convertit les impulsions électriques en tracés graphiques. Il permet d’étudier certains troubles du sommeil mais également d'obtenir une orientation diagnostique à propos de certaines affections neurologiques.

 

Pendant l'éveil, les informations reçues sont encodées de manière temporaire par l'hippocampe (partie du cerveau qui joue un rôle dans la mémorisation et dans la navigation spatiale). Pendant le sommeil lent profond, le cerveau va faire l'inverse de l'éveil en déstockant les informations, en les triant et en les envoyant dans le néocortex pour qu'elles puissent être mémorisées à long terme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sommeil est rythmé par des neurones situés dans des noyaux suprachiasmatiques (minuscules structures cérébrales). Ces neurones ont une activité électrique rythmique et sont connectés au noyau ventrolatéral préoptique (structure responsable de l'endormissement). Ils vont rythmer le sommeil : heure d’endormissement, de réveil, ouverture des « portes » du sommeil, ces moments de la journée où l’on s’endort facilement.

 

Aucun examen scientifique ne peut prouver à 100% qu'une personne est en train de rêver lorsqu'elle est dans la phase de sommeil paradoxal. En revanche, on a pu constater que la majorité des personnes qui étaient réveillées pendant cette phase du sommeil étaient en train de rêver. Les personnes réveillées pendant le sommeil paradoxal se souviennent de leurs rêves dans 85% des cas contre 10 à 15% pendant le sommeil lent.

 

On peut penser que les éléments de la journée qui ressurgissent pendant la nuit sont les plus marquants ou ceux qui ont posé souci, sans que cela soit voulu : nous avons un problème à résoudre et, puisque nous n’y sommes pas parvenus pendant l’éveil, notre inconscient nous ressert l’exercice sous une autre forme.